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Category: Non classifié(e)

janvier 24th, 2018 by Omnicol

Les produits « made in China » font désormais partie intégrante de notre société. Des carreaux sont donc eux aussi importés à grande échelle du pays du soleil levant.

Dans le monde entier, la céramique chinoise constitue l’une des principales formes d’art chinois, qui présente une évolution continue depuis l’époque prédynastique. La première réalisation en terre cuite remonte d’ailleurs au Paléolithique. Entre-temps, les produits en céramique chinoise se sont diversifiés, allant des matériaux de construction comme les briques, les tuiles et les carreaux aux terres cuites façonnées à la main en passant par la porcelaine, avec toutes les variantes possibles. La porcelaine chinoise raffinée a été conçue pour la cour impériale et pour l’exportation. D’ailleurs, l’assimilation de la porcelaine à la Chine a été telle que la langue anglaise la désigne toujours couramment « china ».

La plupart des céramiques chinoises produites par la suite, même celles de la meilleure qualité, l’ont été à l’échelle industrielle. De ce fait, seuls quelques noms de céramistes individuels sont enregistrés. Par le passé, nombre des principaux ateliers et fours étaient de propriété impériale ou réservés à l’empereur et de grandes quantités de céramique ont été exportées comme cadeaux diplomatiques ou comme objets d’échange.

Aujourd’hui, le « made in China » n’est pas toujours synonyme de qualité, mais son prix attractif est souvent déterminant. Certains carreaux de même apparence peuvent ainsi présenter des caractéristiques qualitatives bien différentes. Les styles italiens sont souvent copiés par des usines dont les produits, faute de machines de production comparables, présentent des différences non observables à l’œil nu. À l’instar du domaine de la mode, les designers européens donnent souvent le ton en termes de style, que la Chine imite avec brio.

Or, certaines caractéristiques dérogent souvent à la norme européenne : la dureté/la durabilité, la planéité et la stabilité dimensionnelle. Dans de nombreux cas, les carreaux chinois apporteront cependant pleine satisfaction, avec un bel avantage financier à la clé. Dans le cas de locaux soumis à d’intenses sollicitations et lorsque des exigences plus élevées sont posées à l’égard du revêtement céramique, il s’agira cependant de bien réfléchir. Bien que les carreaux plus « exotiques » aient progressé sur le plan qualitatif au cours des dernières années, il convient souvent de ne pas oublier que « la qualité a un prix »

Pour éviter d’être envahie de carreaux bon marché, l’Europe applique des droits d’importation plus élevés. Ce faisant, l’industrie européenne de la céramique se protège des pratiques dites de « dumping » auxquelles se prêtent les exportateurs/fabricants chinois.

La pierre naturelle chinoise est cependant une tout autre histoire. En effet, la pierre naturelle porte les caractéristiques de son lieu d’origine. Ainsi par exemple, le marbre Carrara provient véritablement de Carrara (Italie), un lieu caractérisé par des marbres d’une belle blancheur, aux veines régulières. Dès lors, certains types de pierre naturelle ne peuvent aussi être trouvés qu’en Chine. Cette pierre naturelle présente alors des caractéristiques spécifiques inhérentes à cette origine chinoise. Si, en termes de couleur et de structure, la « pierre bleue », très utilisée, ressemble fort à sa version « originale » hennuyère, elle est naturellement bien différente. Les différences de prix résident principalement dans la quantité disponible et le moindre coût que représentent l’extraction de la pierre naturelle et la réalisation des carreaux. La différence de qualité se situe donc dans la dernière étape de traitement : la réalisation des carreaux.

Voici ce que nous conseillons pour l’achat de carreaux :
Réfléchissez bien à l’utilisation finale du local et faites en sorte que ce dernier argument pèse lourd dans la balance lorsque vous posez un choix. Ne vous laissez pas aveugler par le bel aspect extérieur des carreaux, veillez également à leur qualité. Les joints étroits sont à la mode, mais ils concernent uniquement des carreaux rectifiés, dont le dimensionnement correspond parfaitement. On n’achète pas un nouveau carrelage tous les jours ! Prenez donc la peine de bien peser le pour et le contre et ne vous laissez pas séduire par un prix qui, en définitive, n’est pas réaliste.

Bon succès dans votre recherche !

© OMNICOL janvier 2018

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septembre 29th, 2017 by Omnicol

Aujourd’hui, la vaste gamme de pierres naturelles proposées offre de très larges possibilités pour la mise en œuvre d’un magnifique carrelage, dont les joints assurent la finition esthétique. À cet égard, les mortiers de jointoiement à base de ciment enrichi de résines ont été développés pour leurs excellentes propriétés physiques. Outre la meilleure adhérence aux bords de carreaux en émail ou en céramique pleine, ces mortiers présentent une meilleure résistance aux produits chimiques, une flexibilité accrue, une résistance plus élevée aux chocs et, le cas échéant, à l’impact et ne brûlent pas les minéraux du ciment, même en présence de supports et de bords de carreaux fortement absorbants. Compte tenu de leur facteur eau-ciment plus faible, ils sont moins sujets au retrait, sont hydrofuges voire même totalement étanches à l’eau (et offrent dès lors une bonne protection contre les atteintes au support). Ces propriétés offrent de bien meilleures possibilités de nettoyage du joint durci, les salissures ne pénétrant pratiquement pas dans le mortier de jointoiement. Par ailleurs, le joint est moins sensible aux efflorescences et présente une excellente résistance au gel.

Si l’on opte pour des joints colorés, il convient de prendre en compte l’application correcte. Ainsi, la vigilance est par exemple de mise pour les carreaux comportant des pores, les carreaux très poreux et la pierre naturelle (sensible aux taches). Au besoin, il conviendra d’appliquer un traitement de protection sur la surface afin d’éviter que le produit utilisé ne pénètre dans les pores superficiels des carreaux. Avant de procéder au jointoiement, la colle à carreler doit être tout à fait durcie. Sur supports fermés, ce temps d’attente peut être plus long. Un support trop humide peut créer des différences de couleurs dans le joint. Le joint préparé sèche bien plus rapidement qu’il n’y parait à première vue. Par ailleurs, de légères différences de couleurs peuvent apparaître en raison des matières premières naturelles et minérales. Les mêmes couleurs dans une autre qualité donnent une coloration et une réflexion légèrement différentes compte tenu de la différence de granulométrie et d’additifs ajoutés au matériau de jointoiement.


Un outillage propre   

Les outils et l’eau de gâchage doivent être propres (utiliser de l’eau courante claire ou, à défaut, de l’eau en bouteille). En effet, les restes de matériau mélangé précédemment peuvent se mêler au nouveau mélange. Attention aux palettes de jointoiement et aux éponges ayant été utilisées avec une autre couleur ou sorte de produit. Cela peut donner lieu à des variations techniques et optiques, ainsi qu’à des différences de teintes.

En cas de couleurs de joint plus sombres, nous recommandons d’utiliser 2 bacs à éponge (un bac pour l’eau sale, l’autre étant rempli d’eau courante toujours propre). Un nettoyage a posteriori au moyen d’un chiffon microfibres permettra de réduire la quantité d’eau résiduelle (le film aqueux) sur le carreau et le joint. Peu de temps après, on pourra éliminer le voile de ciment avec un chiffon sec ou du papier cellulose. Il est essentiel que le voile de ciment résiduel soit éliminé après le jointoiement.

Changer régulièrement l’eau. Ne pas « nettoyer » à l’eau sale, mais bien à l’eau claire ! En effet, l’eau sale laisse un voile de ciment un peu plus clair, surtout sur les mortiers de jointoiement plus foncés.

Nous venons de synthétiser ici brièvement quelques conseils pour un beau résultat. D’autres conseils à nous soumettre ?

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