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Carreaux « made in China »
Jan
24
2018
Les produits « made in China » font désormais partie intégrante de notre société. Des carreaux sont donc eux aussi importés à grande échelle du pays du soleil levant.
Dans le monde entier, la céramique chinoise constitue l’une des principales formes d’art chinois, qui présente une évolution continue depuis l’époque prédynastique. La première réalisation en terre cuite remonte d’ailleurs au Paléolithique. Entre-temps, les produits en céramique chinoise se sont diversifiés, allant des matériaux de construction comme les briques, les tuiles et les carreaux aux terres cuites façonnées à la main en passant par la porcelaine, avec toutes les variantes possibles. La porcelaine chinoise raffinée a été conçue pour la cour impériale et pour l’exportation. D’ailleurs, l’assimilation de la porcelaine à la Chine a été telle que la langue anglaise la désigne toujours couramment « china ».
La plupart des céramiques chinoises produites par la suite, même celles de la meilleure qualité, l’ont été à l’échelle industrielle. De ce fait, seuls quelques noms de céramistes individuels sont enregistrés. Par le passé, nombre des principaux ateliers et fours étaient de propriété impériale ou réservés à l’empereur et de grandes quantités de céramique ont été exportées comme cadeaux diplomatiques ou comme objets d’échange.
Aujourd’hui, le « made in China » n’est pas toujours synonyme de qualité, mais son prix attractif est souvent déterminant. Certains carreaux de même apparence peuvent ainsi présenter des caractéristiques qualitatives bien différentes. Les styles italiens sont souvent copiés par des usines dont les produits, faute de machines de production comparables, présentent des différences non observables à l’œil nu. À l’instar du domaine de la mode, les designers européens donnent souvent le ton en termes de style, que la Chine imite avec brio.
Or, certaines caractéristiques dérogent souvent à la norme européenne : la dureté/la durabilité, la planéité et la stabilité dimensionnelle. Dans de nombreux cas, les carreaux chinois apporteront cependant pleine satisfaction, avec un bel avantage financier à la clé. Dans le cas de locaux soumis à d’intenses sollicitations et lorsque des exigences plus élevées sont posées à l’égard du revêtement céramique, il s’agira cependant de bien réfléchir. Bien que les carreaux plus « exotiques » aient progressé sur le plan qualitatif au cours des dernières années, il convient souvent de ne pas oublier que « la qualité a un prix »
Pour éviter d’être envahie de carreaux bon marché, l’Europe applique des droits d’importation plus élevés. Ce faisant, l’industrie européenne de la céramique se protège des pratiques dites de « dumping » auxquelles se prêtent les exportateurs/fabricants chinois.
La pierre naturelle chinoise est cependant une tout autre histoire. En effet, la pierre naturelle porte les caractéristiques de son lieu d’origine. Ainsi par exemple, le marbre Carrara provient véritablement de Carrara (Italie), un lieu caractérisé par des marbres d’une belle blancheur, aux veines régulières. Dès lors, certains types de pierre naturelle ne peuvent aussi être trouvés qu’en Chine. Cette pierre naturelle présente alors des caractéristiques spécifiques inhérentes à cette origine chinoise. Si, en termes de couleur et de structure, la « pierre bleue », très utilisée, ressemble fort à sa version « originale » hennuyère, elle est naturellement bien différente. Les différences de prix résident principalement dans la quantité disponible et le moindre coût que représentent l’extraction de la pierre naturelle et la réalisation des carreaux. La différence de qualité se situe donc dans la dernière étape de traitement : la réalisation des carreaux.
Voici ce que nous conseillons pour l’achat de carreaux :
Réfléchissez bien à l’utilisation finale du local et faites en sorte que ce dernier argument pèse lourd dans la balance lorsque vous posez un choix. Ne vous laissez pas aveugler par le bel aspect extérieur des carreaux, veillez également à leur qualité. Les joints étroits sont à la mode, mais ils concernent uniquement des carreaux rectifiés, dont le dimensionnement correspond parfaitement. On n’achète pas un nouveau carrelage tous les jours ! Prenez donc la peine de bien peser le pour et le contre et ne vous laissez pas séduire par un prix qui, en définitive, n’est pas réaliste.
Bon succès dans votre recherche !
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Brrrr, il fait froid dehors !
Jan
10
2018
À l’heure où nous rédigeons cet article, le paysage dehors est recouvert d’une couche blanche : non pas d’un manteau de neige, mais bien des vestiges du gel nocturne. Que faut-il faire maintenant ? Poursuivre le travail ou attendre que la température remonte ?
Un peu de théorie
Le temps qu’il fait dans un endroit bien précis est une donnée dynamique qui varie à chaque moment de la journée. L’impact de la météo sur nos activités dans le secteur de la construction change constamment. Ainsi, la météo peut être tantôt dérangeante, tantôt agréable : tout dépend de ce que nous faisons et si nous travaillons à l’intérieur ou à l’extérieur.
La météo est en fait un ensemble de composantes climatiques. Celles-ci peuvent, seules ou combinées les unes aux autres, exercer une grande influence sur notre activité. Dans notre région, les principales composantes climatiques sont les suivantes :
• précipitations (pluie, neige, grêle)
• température
• humidité de l’air
• vent
Notre climat est de type maritime, ce qui signifie qu’il est généralement très venteux et en moyenne relativement pluvieux. En général, les températures estivales ne sont pas extrêmement élevées et les températures hivernales pas extrêmement basses. La notion de « temps variable » s’applique donc régulièrement à notre situation, ce qui est souvent gênant pour les activités de construction, notamment en hiver. Difficile de prévoir s’il va geler (la température étant parfois juste en dessous ou juste au-dessus de zéro) et combien de temps cela va durer. Difficile également de bien adapter le planning en conséquence. « Gel ou dégel possible » : voilà bien une prévision que nous entendons souvent.
Le chômage pour cause de gel est une décision prise par des instances supérieures, qui se traduit par des périodes officielles de chômage pour cause de gel. À cet égard, il est frappant de constater qu’une telle période n’est pas décrétée immédiatement lorsqu’il gèle pendant plusieurs nuits. À l’inverse, il n’est pas rare qu’une période de chômage pour cause de gel perdure alors qu’en réalité, il ne gèle plus depuis plusieurs jours.
L’impact de la météo sur la production sur chantier est très variable et peut être considérable. À cet égard, il importe surtout de savoir dans quelle mesure les activités en cours dans le cadre du projet sont des activités dites « sensibles aux intempéries », des activités de construction pouvant être entravées ou tout simplement paralysées par les conditions climatiques.
La météo a un impact sur tous les moyens de production. En effet, des intempéries peuvent à la fois gêner la main-d’œuvre et empêcher l’utilisation du matériel. Les matériaux doivent donc pouvoir résister à des conditions climatiques défavorables.
Les activités sensibles aux intempéries peuvent être classées en quatre catégories :
- l’être humain comme facteur sensible aux intempéries
- le transport et le stockage de matériaux de construction
- les activités de construction
- le matériel de construction sur chantier
La valeur limite est en principe différente pour chacune de ces quatre catégories. En effet, la météo n’aura pas toujours la même influence. La mesure dans laquelle une activité est sensible aux intempéries dépend de nombreux facteurs. Ainsi, tant les circonstances du projet que les conditions climatiques ou encore la condition de la main-d’œuvre ou l’état du matériel entrent en ligne de compte.
Si la valeur limite est dépassée, on décrète souvent une période de « chômage pour cause d’intempéries ». Le processus de production est alors ralenti, voire complètement paralysé.
Par ailleurs, il est évident que la définition des valeurs limites critiques ne peut être objective que dans un nombre de cas limité. En effet, des personnes peuvent avoir des avis différents, la situation dans laquelle on travaille dépend fortement du lieu, le degré d’organisation varie d’un projet à l’autre et, dans chaque projet de construction, les circonstances sont différentes.
En y regardant de plus près, nous devons conclure de l’énumération des activités sensibles aux intempéries que ce sont les activités de construction qui ont le plus grand impact. Dans de nombreux cas, la main-d’œuvre, le transport et le stockage et le matériel ne sont pas les facteurs contraignants en matière de chômage pour cause d’intempéries.
Et dans la pratique ?
Afin de déterminer s’il est encore raisonnable d’effectuer des travaux avec des mortiers-colles, nous nous posons toujours quelques questions simples :
• le support est-il gelé ?
• dois-je travailler à l’intérieur ou à l’extérieur ?
• les matériaux à coller sont-ils à l’abri du gel ?
• est-il possible de transporter et de stocker les matériaux à l’abri du gel ?
• dois-je ou non recourir à des moyens auxiliaires ?
Il va de soi que l’on ne peut ni contrôler, ni garantir l’adhérence sur un support gelé. Il est presque certain que l’adhérence sera nulle. Il n’est pas non plus recommandé de forcer les choses en utilisant des chauffages ou l’éventuel chauffage par le sol. Mieux vaut prendre des mesures de précaution pour ÉVITER que le support gèle.
Il est important également d’être plus attentif au stockage de votre matériel. Les colles à carreler en pâte et les primaires sont particulièrement sensibles au gel. Ne pas oublier non plus que ce qui se trouve dans votre camionnette peut aussi geler pendant la nuit ! Stockez donc ces matériaux à l’abri du gel en hiver et veillez à ce qu’ils ne puissent pas non plus geler pendant le transport. Sur le chantier de construction proprement dit, prévoyez un espace couvert (si possible, chauffé) où la température ne peut pas descendre en dessous de 0 degré.
Bien que l’on puisse facilement adapter et influencer la prise (rapidité de durcissement) de mortiers-colles en ajustant leur composition, les colles « hiver » et les produits à durcissement rapide ne sont pas toujours la panacée si toutes les conditions ne peuvent pas être remplies. Veillez donc à ce que tout soit bien au point. Si un seul chaînon est manquant, ne commencez pas les travaux. En effet, nous vous conseillons plutôt d’attendre que le temps s’améliore afin d’éviter tout problème par la suite.
Même si nos hivers deviennent plus doux, nous sommes parfois aussi confrontés à des températures extrêmes. Tout bien considéré, le nombre de jours pendant lesquels les conditions hivernales nous empêchent de travailler dans notre région est assez limité. Et le printemps n’est déjà plus si loin !
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Application d’un primaire : sens et non-sens
Déc
13
2017
Tout comme le magasin de chaussures associe volontiers la vente d’une nouvelle paire de chaussures à celle de cirage, la vente de colles à carreler est souvent accompagnée de celle de primaires. La plus-value que l’on reconnaît au primaire n’est pas une promesse en l’air À cet égard, il est toutefois important de savoir ce que l’on fait, afin d’obtenir le meilleur résultat final.
Puis-je utiliser un primaire par précaution ?
Non, le support doit véritablement avoir besoin de ce primaire. Appliquer un primaire par précaution peut même poser des problèmes. Ainsi, les supports dits « frais » sont souvent parfaitement aptes à recevoir le traitement suivant sans l’application d’une couche de primaire.
Par ailleurs, appliquer un primaire ajoute une étape supplémentaire au processus, ce qui prend aussi du temps. Un temps d’application, mais aussi un temps nécessaire au séchage. Cette raison ne doit cependant pas être invoquée pour passer outre cette étape dans le cas où le primaire est bien nécessaire !
On pourra tester la nécessité d’utiliser un primaire en versant par exemple des gouttes d’eau sur le support. Si l’eau disparaît rapidement, on parlera d’absorption et il sera alors judicieux d’utiliser un primaire avant d’appliquer la colle ou la couche d’égalisation. En définitive, la couche de primaire appliquée assurera une meilleure adhésivité de la colle ou de l’égalisation.
Les caractéristiques principales des primaires peuvent être les suivantes :
• Diminution de l’absorption du support.
• Fixation des parties non adhérentes.
• Amélioration de l’adhérence de la couche de traitement suivante.
• Séchage et durcissement uniformes de la couche de traitement suivante.
• Prévention des infiltrations d’humidité : formation d’une barrière/membrane.
• Meilleure fluidité de la couche d’égalisation.
Pourquoi dire que les caractéristiques « peuvent être » les suivantes ?
Parce que toutes ces propriétés sont rarement réunies en un seul et même produit. L’énumération reprise ci-avant est une liste de toutes les propriétés des divers types de primaires disponibles. Il n’existe donc pas, hélas, de primaire universel. Chaque traitement a souvent besoin d’un type de primaire spécifique, ce qui, d’ordinaire, ne facilite pas le choix du produit adéquat.
Quelques exemples pratiques.
Si l’on égalise sans application préalable d’un primaire, l’égaline présente une moins bonne fluidité. Cela s’explique par l’absorption par le support de l’humidité de l’égaline. Ceci provoque alors une précipitation de l’égalisation. Un primaire appliqué de manière homogène égalise la tension et favorise donc la fluidité et le caractère autonivelant de l’égaline.
Un deuxième piège fréquent concerne la poussière. Malgré un bon dépoussiérage, il n’est jamais possible d’éliminer toute la poussière. Ce faisant, on obtient une adhérence moindre, d’où le risque de décollement. Un bon primaire « fixe » la poussière résiduelle. Bien entendu, il convient d’assurer au préalable le meilleur dépoussiérage possible !
Mise en œuvre.
Une fois le primaire appliqué, ne pas attendre trop longtemps avant de procéder au traitement suivant ! De nouveau, la poussière (environnante) peut se fixer sur les murs/sols revêtus de primaire, ce qui en réduit fortement l’effet.
En présence d’un support très fortement absorbant, il pourra s’avérer nécessaire d’appliquer une deuxième couche. Cette opération sera effectuée sur-le-champ (application dite « humide sur humide »), mais sans exagérer en prévoyant une couche beaucoup trop épaisse. On veillera également à bien masquer les éléments de construction ou les parties environnantes à ne pas traiter. La plupart des primaires présentent une adhérence tenace (y compris là où on ne le souhaite pas) et s’avèrent dès lors difficiles à éliminer une fois durcis.
L’application peut être assurée avec une multitude de matériaux. Souvent, les larges surfaces sont traitées au rouleau voire même au moyen d’un appareil de projection.
L’application d’un primaire est-elle une discipline à part entière ?
Non, nous ne le pensons pas. Soyez pragmatique et sachez ce que vous êtes occupé à faire. En cas de doute sur votre situation spécifique ou en cas de difficultés à parvenir au choix adéquat, consultez nos experts. Ceux-ci sont toujours disposés à vous prodiguer aide et conseils.
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Basse température
Nov
28
2017
RETOUR DE L’HIVER !
Nous vous avons déjà présenté des conseils sur ce qu’il convient de faire en cas de températures estivales. Le moment est venu de vous en dire plus sur ce qu’il faut faire et ne pas faire dans les basses températures auxquelles nous serons confrontés prochainement.
• Lors de la préparation de la colle, respecter la bonne proportion d’eau et les temps de mélange. Veiller à d’abord verser l’eau dans la cuvelle, puis la poudre. Mélanger le tout à l’aide d’un mixer jusqu’à l’obtention d’une masse homogène, sans grumeaux. La substance obtenue doit reposer au moins trois minutes avant d’être mélangée de nouveau avant le début de la mise en œuvre. Utiliser de l’eau à une température normale. L’utilisation d’eau chaude accélère un certain nombre de processus et réduit le délai d’ouvrabilité du produit.
• Travailler à l’intérieur, c’est la solution la plus commode à la fois pour vous-même et pour les matériaux.
• Toujours utiliser une imprégnation. Celle-ci permet d’assurer une adhérence uniforme sur tout le support. Sur un support froid, vous observerez un séchage plus lent de la couche. Il convient de le respecter et de ne pas le forcer.
Après avoir préparé la colle, encoller le support et passer le bon peigne à colle. Veiller à ce que les parties encollées ne restent pas à l’air libre trop longtemps, ce qui pourrait entraîner, sans le vouloir, la formation d’un premier voile sur la couche de colle. Si, par temps froid, le temps ouvert peut être un peu plus long, ne pas se laisser tenter par un encollage à l’avance de trop larges surfaces. Il convient d’en tenir compte au cas par cas et d’y adapter la surface de travail ou d’encollage. Pendant la mise en œuvre et la prise, éviter pour tous les produits l’humidité, les courants d’air et l’exposition directe au gel.
S’assurer également qu’au préalable, tant le support que le matériau à encoller ne soient pas gelés ou présentent une température inférieure à 0 degré.
• Lors du jointoiement des carreaux, il convient de prendre des mesures au cours du processus de séchage. S’assurer de nouveau que le local reste à l’abri du gel et protéger au besoin les travaux. L’utilisation de canons à chaleur ou d’autres sources d’air chaud afin d’accélérer le séchage éventuel est fermement déconseillée. Veiller toujours à assurer une bonne ventilation et à prévoir éventuellement un déshumidificateur d’air.
• Avoir conscience qu’en cas d’utilisation de mortiers d’égalisation, la température du support et son absorption sont de nature à influencer fortement le processus de séchage. En période hivernale, nous conseillons de prétraiter le support bien à l’avance au moyen d’un primaire approprié pour le support. Prendre garde de ne pas circuler sur la surface au cours du séchage !
• En cas de collage mécanique des briques, il est important de recouvrir à la fois les briques et la colle et de les stocker sur le chantier à l’abri du gel. La colle présentera une prise plus lente et ne pourra pas, par ailleurs, geler après la mise en œuvre. Dès lors, il convient de bien protéger la colle contre la pluie et les basses températures, afin d’obtenir un beau résultat.
• Sous les 0 °C, il convient de bien examiner les conditions et nous recommandons de n’effectuer les travaux que si les conditions susmentionnées peuvent être réunies. Si un élément vient à poser problème, il influencera tout le processus. Il s’agit donc toujours d’un ensemble de conditions à remplir (« … et… ») et non de conditions venant se substituer l’une à l’autre (« soit… soit »).
En assurant une bonne préparation, on pourra donc continuer à travailler en toute quiétude, y compris au cours de la période plus froide qui nous attend. Veillez cependant à porter une veste bien épaisse !
En cas de doute, vous pourrez toujours bien sûr faire appel à nos conseillers.
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Mortiers de jointoiement à base de ciment
Sep
29
2017
Aujourd’hui, la vaste gamme de pierres naturelles proposées offre de très larges possibilités pour la mise en œuvre d’un magnifique carrelage, dont les joints assurent la finition esthétique. À cet égard, les mortiers de jointoiement à base de ciment enrichi de résines ont été développés pour leurs excellentes propriétés physiques. Outre la meilleure adhérence aux bords de carreaux en émail ou en céramique pleine, ces mortiers présentent une meilleure résistance aux produits chimiques, une flexibilité accrue, une résistance plus élevée aux chocs et, le cas échéant, à l’impact et ne brûlent pas les minéraux du ciment, même en présence de supports et de bords de carreaux fortement absorbants. Compte tenu de leur facteur eau-ciment plus faible, ils sont moins sujets au retrait, sont hydrofuges voire même totalement étanches à l’eau (et offrent dès lors une bonne protection contre les atteintes au support). Ces propriétés offrent de bien meilleures possibilités de nettoyage du joint durci, les salissures ne pénétrant pratiquement pas dans le mortier de jointoiement. Par ailleurs, le joint est moins sensible aux efflorescences et présente une excellente résistance au gel.
Si l’on opte pour des joints colorés, il convient de prendre en compte l’application correcte. Ainsi, la vigilance est par exemple de mise pour les carreaux comportant des pores, les carreaux très poreux et la pierre naturelle (sensible aux taches). Au besoin, il conviendra d’appliquer un traitement de protection sur la surface afin d’éviter que le produit utilisé ne pénètre dans les pores superficiels des carreaux. Avant de procéder au jointoiement, la colle à carreler doit être tout à fait durcie. Sur supports fermés, ce temps d’attente peut être plus long. Un support trop humide peut créer des différences de couleurs dans le joint. Le joint préparé sèche bien plus rapidement qu’il n’y parait à première vue. Par ailleurs, de légères différences de couleurs peuvent apparaître en raison des matières premières naturelles et minérales. Les mêmes couleurs dans une autre qualité donnent une coloration et une réflexion légèrement différentes compte tenu de la différence de granulométrie et d’additifs ajoutés au matériau de jointoiement.
Un outillage propre
Les outils et l’eau de gâchage doivent être propres (utiliser de l’eau courante claire ou, à défaut, de l’eau en bouteille). En effet, les restes de matériau mélangé précédemment peuvent se mêler au nouveau mélange. Attention aux palettes de jointoiement et aux éponges ayant été utilisées avec une autre couleur ou sorte de produit. Cela peut donner lieu à des variations techniques et optiques, ainsi qu’à des différences de teintes.
En cas de couleurs de joint plus sombres, nous recommandons d’utiliser 2 bacs à éponge (un bac pour l’eau sale, l’autre étant rempli d’eau courante toujours propre). Un nettoyage a posteriori au moyen d’un chiffon microfibres permettra de réduire la quantité d’eau résiduelle (le film aqueux) sur le carreau et le joint. Peu de temps après, on pourra éliminer le voile de ciment avec un chiffon sec ou du papier cellulose. Il est essentiel que le voile de ciment résiduel soit éliminé après le jointoiement.
Changer régulièrement l’eau. Ne pas « nettoyer » à l’eau sale, mais bien à l’eau claire ! En effet, l’eau sale laisse un voile de ciment un peu plus clair, surtout sur les mortiers de jointoiement plus foncés.
Nous venons de synthétiser ici brièvement quelques conseils pour un beau résultat. D’autres conseils à nous soumettre ?
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Histoire du Carrelage Néerlandais
Sep
01
2017
ORIGINE
L’Homme fabrique des objets en argile depuis des milliers d’années. Cuite à une température comprise entre 800 et 1000 °C, l’argile se transforme en « faïence ». Cependant, la faïence ne peut pas être mise en contact avec des substances liquides. Heureusement, une autre découverte importante a été faite il y a des siècles : la glaçure. Ainsi, la faïence est recouverte de glaçure, puis cuite une seconde fois. En chauffant, la glaçure fond et durcit ensuite pour former une couche vitreuse et transparente. La faïence recouverte de glaçure constitue bel et bien une surface imperméable aux liquides. De plus, l’ajout de glaçure embellit le matériau final.
Au Moyen-Orient, plus ou moins entre l’an 1000 et l’an 600 avant Jésus-Christ, on utilisait de la glaçure stannifère, un matériau qui prenait un aspect opaque et blanc brillant à l’issue du processus de chauffage. Ces surfaces de couleur blanche se prêtaient particulièrement aux peintures dont on les recouvrait parfois ensuite. Cette technique de décoration marqua alors un tournant dans l’art céramique.
Les conquêtes de l’Egypte, de l’Afrique du Nord et de l’Espagne par des tribus arabes (musulmanes) entre le 6e et le 14e siècle ont entraîné une expansion non seulement de la religion musulmane, mais aussi de l’art islamique et de l’architecture de haut standing. Les murs carrelés de l’Alhambra et du Palais des Rois Maures (musulmans) à Grenade (sud de l’Espagne, 14e siècle) en constituent de magnifiques exemples. C’est en partie grâce à cette influence que la glaçure stannifère appliquée sur la faïence fit son entrée en Europe.
L’Espagne développa une industrie de la faïence et du carrelage, qui connut son essor au cours du 15e siècle. Le style mauresque influença longtemps l’art de la décoration. De nombreux ouvrages en faïence furent exportés d’Espagne en Italie, ce qui entraîna la naissance d’une industrie céramique de grande envergure dans le nord de l’Italie.
Au début du 16e siècle, Anvers était une ville portuaire prospère, épicentre de la science et de la culture, ce qui incitait de nombreuses personnes à s’y rendre, notamment des potiers italiens. Ils fabriquaient, entre autres, des carreaux très colorés à motifs ornementaux dans les tons bleu, vert, violet, brun orangé et jaune clair. Ces motifs comportaient 4 ou 16 carreaux au total, disposés en carré. Chaque carreau était peint séparément et constituait une partie du motif. Le résultat final était très beau et décoratif.
CARREAUX NÉERLANDAIS
Les premiers carreaux fabriqués aux Pays-Bas présentaient certaines similitudes avec les carreaux produits dans les Pays-Bas méridionaux, ce qui est compréhensible. Si ces carreaux restèrent d’abord très colorés, ils acquirent un caractère plus « néerlandais » après quelque temps (vers 1600). Le motif ornemental du carreau passa progressivement à l’arrière-plan. Chaque carreau présentait un motif principal, comme un portrait, un soldat ou, par exemple, un animal placé au centre d’un cercle ou d’un carré.
Plus tard, l’on vit également apparaître sur les carreaux toutes sortes de fruits (grenades, raisins, oranges) et de fleurs. Ces carreaux présentaient une caractéristique très typique : une fois réunies, les décorations d’angle de couleurs bleue et blanche de quatre carreaux formaient ensemble un nouveau motif.
Au début du 17e siècle, des usines de faïence et de carrelage virent notamment le jour à Utrecht, Delft, Gouda, Hoorn, Enkhuizen, Harlingen, Makkum et Bolsward.
CARREAUX BLEUS
À partir de 1620, on commença à fabriquer, outre les carreaux colorés, les célèbres carreaux de couleur bleue. La représentation était alors seulement peinte en bleu sur le support opaque formé par la glaçure stannifère. Pourquoi le bleu ?
Vers 1602, à la faveur du commerce pratiqué avec la Chine, la porcelaine chinoise fit son apparition aux Pays-Bas. Elle fut surnommée la « porcelaine caraque », probablement parce que la première porcelaine commercialisée provenait de navires portugais capturés par les Néerlandais. Ces navires portugais étaient de type « Caracas », d’où ce surnom. Des millions de bols, de pots et de plats en porcelaine furent acheminés vers Amsterdam par des navires des Indes orientales.
Vers 1602, à la faveur du commerce pratiqué avec la Chine, la porcelaine chinoise fit son apparition aux Pays-Bas. Elle fut surnommée la « porcelaine caraque », probablement parce que la première porcelaine commercialisée provenait de navires portugais capturés par les Néerlandais. Ces navires portugais étaient de type « Caracas », d’où ce surnom. Des millions de bols, de pots et de plats en porcelaine furent acheminés vers Amsterdam par des navires des Indes orientales.
De 1640 à 1800 environ, la porcelaine chinoise fut imitée à Delft comme nulle part ailleurs. Les potiers s’autoproclamaient « fabricants de porcelaine », mais ce surnom était usurpé, car ils produisaient en fait de la faïence (à l’époque, le mode de fabrication de la porcelaine n’était même pas encore connu en Europe : les premiers exemples de porcelaine ne furent fabriqués qu’en 1709, en Allemagne). À l’instar de la porcelaine bleue importée de Chine, les carreaux bleus firent également leur apparition.
La « faïence de Delft » est mondialement connue. Tellement connue, qu’il s’agit aujourd’hui d’un terme générique désignant la faïence et les carreaux peints dans cette couleur bleue typique, même s’ils n’ont pas été fabriqués à Delft. Le « bleu de Delft » est connu dans le monde entier et reste un concept.
À l’époque, en raison d’une prospérité généralement accrue, la demande en carreaux était grande. Ils étaient fréquemment utilisés dans les maisons, notamment pour les cheminées, les couloirs, sur les paliers, dans les cuisines ou comme plinthes. Les carreaux étaient peints avec des représentations de la vie quotidienne, comme des cavaliers, des soldats, des navires, des enfants qui jouent, des animaux, des fleurs, des paysages et des hommes et femmes exerçant un métier bien déterminé. De nombreuses scènes de la Bible furent également dépeintes sur les carreaux.
Le peintre sur carrelage, qui n’était généralement pas un grand artiste, se basait sur des illustrations d’artistes célèbres. Les gravures de Pieter Schut (1615-1660) servirent notamment d’exemple pour les représentations bibliques sur carreaux, 592 d’entre elles étant bien connues.
EXPORTATION DE CARREAUX ET DE TABLEAUX EN CARRELAGE (± 1650 – après 1800)
Des milliers de carreaux et de nombreux tableaux en carrelage (une représentation sur deux ou plusieurs carreaux) en bleu et violet, mais aussi en applications multicolores, furent réalisés sur commande pour des palais, des églises et des couvents au Portugal, en Espagne, dans les Açores, au Brésil, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Pologne, en Scandinavie et même en Russie. Ces missions étaient principalement exécutées par des fabricants de carreaux établis à Rotterdam, Delft, Amsterdam, Harlingen et Makkum.
Parmi les ouvrages célèbres, citons notamment les tableaux en carrelage représentant des ports et des rivières peints par Cornelis Bouwmeester à l’usine de carrelage « De Bloempot », à Rotterdam. De beaux exemples sont exposés dans le Palais Saldanha, à Lisbonne (vers 1715), et devant le château de Rambouillet en France (deux sites accessibles aux visiteurs). Les plus grands tableaux en carrelage jamais réalisés aux Pays-Bas se trouvent dans le couvent de Madre de Deus à Lisbonne. L’édifice compte même un tableau composé de 931 carreaux ! Dans la grande salle du Château de Beauregard, près de Blois (Dép. Loir et Cher) en France, le sol est composé de 7000 carreaux différents de couleur bleue représentant des soldats et datant d’environ 1627. Au fil des siècles, ces carreaux, destinés à être placés au mur mais finalement utilisés dans ce château comme carrelage de sol, ont beaucoup souffert, notamment de l’occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale. Dans le guide du château de Beauregard, ce carrelage de sol est qualifié d’« unique en France » et décrit comme « toute une armée en marche ».
À partir de 1740, des tableaux de très belle facture représentant des navires furent réalisés en Frise. Certains avaient été commandés par des capitaines vivant sur les îles côtières allemandes et danoises et par des capitaines qui se rendaient sur ces îles pour s’enrôler dans la Marine marchande hollandaise ou partir à la chasse à la baleine. Lorsque les expéditions avaient été fructueuses, les capitaines commandaient un tableau en carrelage représentant un navire bien déterminé. Le nom du navire et, parfois, le nom du capitaine y étaient mentionnés. Quelques-uns de ces tableaux de navires sont encore exposés sur ces îles et dans des musées dans le nord de l’Allemagne et au Danemark.
APPLICATION
À la fin du 17e siècle, outre le carreau bleu, le carreau peint en violet devint également une décoration à la mode (sauf en Frise, où le bleu resta la couleur dominante). Ensuite, au cours de la deuxième moitié du 18e siècle, le carreau décoratif portant l’influence des styles dits « Louis » gagna à nouveau en importance. Dans certaines parties des Pays-Bas, comme la Zélande, la Frise et Overijssel, les séjours et les cuisines étaient carrelés du sol au plafond. Dans la région du Zaan et en Frise occidentale, on rencontre souvent un modèle de cheminée particulier, penché vers l’avant : le « smuiger ». Cette cheminée est entièrement carrelée et les carreaux sont peints avec des scènes bibliques.
DÉCLIN
Pendant la deuxième moitié du 19e siècle, la production de carreaux et les peintures sur carreau connurent un déclin en raison d’une situation économique moins favorable et de la concurrence des carreaux industriels provenant d’Angleterre et d’Allemagne. De plus, le papier-peint, beaucoup plus avantageux, devenait de plus en plus populaire. Vers 1900, on observa une légère relance de l’industrie du carrelage : à l’époque, des motifs inspirés de l’Art nouveau furent dessinés sur les carreaux et surtout utilisés dans des portiques et des arches au-dessus de fenêtres.
REPRISE
Depuis peu, cet artisanat bénéficie à nouveau d’un intérêt croissant. De nos jours, on fabrique des carreaux et tableaux en carrelage comme on le faisait il y a des siècles à Makkum, Harlingen, Utrecht et Rooterdam. Le processus de fabrication des carreaux a certes été simplifié, mais la méthode pour les peindre est restée inchangée et l’on se base principalement, à cet égard, sur des représentations du passé.
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Température élevée
Juin
26
2017
SOUS LA CHALEUR ESTIVALE !
Le temps chaud est très agréable, mais les températures élevées peuvent influencer le processus de durcissement des matériaux. Nous vous présentons ci-dessous notre série de conseils de mise en œuvre en cas de températures estivales.
• Lors de la préparation de la colle, respecter la bonne proportion d’eau et les temps de mélange. Veiller à d’abord verser l’eau dans la cuvelle, puis la poudre. Mélanger le tout à l’aide d’un mixer jusqu’à l’obtention d’une masse homogène, sans grumeaux. Laisser reposer la pâte obtenue pendant au moins 3 minutes, puis mélanger de nouveau avant la mise en œuvre.
• Toujours utiliser une imprégnation favorisant l’adhérence et diminuant le pouvoir absorbant. Après avoir préparé la colle, encoller le support par petites sections et passer le peigne à colle. Veiller à ce que les parties encollées ne restent pas à l’air libre trop longtemps, ce qui pourrait entraîner la formation d’un premier voile sur la couche de colle. Le temps ouvert peut être plus court en cas de température élevée ou de ventilation intensive. Il convient d’en tenir compte au cas par cas et d’y adapter la surface de travail ou d’encollage. Pendant la mise en œuvre et la prise, éviter pour tous les produits l’humidité, les courants d’air et l’ensoleillement direct.
• En cas de produits à durcissement rapide, prendre en compte la quantité à préparer, qui peut s’avérer inférieure à celle à laquelle on est habitué.
• Lors du jointoiement des carreaux, il convient de prendre des mesures au cours de la mise en œuvre et du processus de séchage. Protéger les travaux contre l’ensoleillement direct et refroidir au maximum la zone de travail.
• En cas d’utilisation de mortiers d’égalisation, il convient également de noter que la température du support et son absorption sont de nature à influencer fortement le processus de séchage. Nous conseillons de prétraiter le support 1 heure à l’avance au moyen d’un primaire adapté au support.
• En cas de collage mécanique des briques, il peut s’avérer nécessaire, après une longue pause et par temps chaud, d’évacuer la colle qui se trouve dans le flexible avant de reprendre le travail. Pendant la pause, il est également recommandé de plonger le bec du pistolet dans un seau d’eau afin d’éviter le dessèchement. Ne JAMAIS pomper en boucle, de sorte que la colle déjà pompée ne puisse pas revenir dans le réservoir !
• Un reflux de mortier éventuel par l’avant est le signe d’une application trop généreuse de mortier-colle. Le laisser sécher pendant 15 minutes minimum et l’éliminer ensuite à l’aide d’un tire-joint. Par temps chaud et en cas de pluie, il convient de protéger suffisamment la colle fraiche.
• Au-delà de 35 °C, il convient de bien examiner les conditions et nous recommandons de reporter les travaux.
Pour plus de détails, veuillez consulter notre documentation ou scanner le code QR apposé sur l’emballage. En cas de doute, vous pouvez toujours bien sûr faire appel à nos conseillers !
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Carreaux tendance
Juin
15
2017
Dans le domaine des revêtements de sol, le carrelage gagne en popularité, présentant un rapport qualité/prix concurrentiel et de très larges possibilités en termes de couleur, de forme et de dimensions. Sans oublier sa facilité d’entretien ! Le carreau céramique n’a jamais été aussi présent. Quelle évolution ce matériau a-t-il connue ?
Si auparavant, on percevait une très nette différence entre les carreaux muraux et les carreaux de sol, la frontière est de plus en plus ténue. Les carreaux de sol, souvent plus durs, habillent de plus en plus souvent les murs, leur conférant un caractère homogène.
Par ailleurs, les carreaux se sont nettement améliorés sur le plan qualitatif et la composition des matériaux a évolué à tel point qu’il a fallu y adapter les modes de pose. La pose de carreaux dans un lit de mortier a été largement remplacée par la technique du collage. Celle-ci consiste à appliquer une couche mince de matériau de haute qualité offrant une meilleure adhérence à la céramique plus dure et moins poreuse.
Quelles sont les tendances dans le « monde du carrelage » ?
UN PLUS GRAND FORMAT
Plus grand, toujours plus grand ! Les carreaux de 60 x 60, que l’on qualifiait jadis de « grands », ont fait place aujourd’hui à un choix de formats allant de 75 x 75 cm à 100 x 100 cm en passant par 60 x 120 cm ou même par des dalles céramiques de 3 mètres de long ! L’atout des carreaux de grand format réside dans l’illusion visuelle créée : une petite pièce semblera plus spacieuse. Par ailleurs, de plus grands carreaux supposent souvent un poids plus élevé. Deux aspects à prendre particulièrement en compte lors de la pose.
CARREAUX – PATCHWORK
Les carreaux plus petits n’ont pas complètement disparu. Combinés à de plus grands formats, ils peuvent également offrir une composition originale hors du commun. Les appareillages traditionnels s’effacent, laissant libre cours à la créativité.
Tout est possible, ou presque, pour autant que l’on puisse assurer une bonne harmonie. Le mélange de carreaux différents est inspiré du monde de la mode. On mixe les styles, les couleurs et les designs. Il convient cependant de bien s’assurer que l’épaisseur des carreaux corresponde afin de pas ne trop compliquer la pose ; par ailleurs, il convient aussi d’accepter un peu plus de pertes de découpes, car la pose ne tombera pas toujours tout juste.
DE NOUVELLES STRUCTURES ET DES CARREAUX EN VERRE
Les carreaux céramiques évoluent non seulement sur le plan du format, mais aussi du rayonnement. De nouvelles techniques de production permettent tout à fait de produire des carreaux céramiques que l’on ne peut distinguer du « matériau véritable ». Les imitations béton, métal, parquet et même pierre naturelle ne sont que quelques exemples. Des techniques d’impression digitale permettent désormais de produire 100 carreaux ayant chacun une structure différente.
Autrefois populaires comme cloisons de séparation dans les salles de bains, les éléments en verre existent aujourd’hui sous forme de carreaux en exécutions plus minces. Toujours présents dans la salle de bains, ils mettent aujourd’hui le cap sur la cuisine. Les carreaux changent de la céramique et présentent une surface très lisse, facile à entretenir. L’effet de profondeur et la diversité chromatique offrent de nouvelles perspectives.
APPLICATION UNIVERSELLE DES CARREAUX DE SOL
L’utilisation de carreaux de sol de grand format sur les parois de toilettes ou de salles de bains est de plus en plus fréquente. Une manière de prolonger l’apparence du sol jusqu’aux murs et de créer une unité. Il arrive même parfois que ce carrelage soit appliqué jusqu’au plafond.
Les architectes jouent de plus en plus avec les possibilités offertes par la céramique et, en principe, rien n’est impossible. Une concertation de qualité et tenue dans les temps avec les parties intéressées ouvre la porte à des créations éblouissantes, durables et faciles à entretenir.
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Salles de bain et étanchéité à l’eau
Mar
02
2017
Ces dernières années, la rénovation de salles de bain a le vent en poupe. Un look neuf et frais, des carreaux modernes en formats spéciaux, souvent complétés par le remplacement des sanitaires. L’aspect essentiel de ces travaux échappe cependant au regard : l’étanchéité à l’eau de l’ensemble. Seule une bonne mise en œuvre garantit une durée de vie optimale de la pièce concernée. En effet, des fuites d’évacuation ou des infiltrations dans les surfaces carrelées peuvent peser lourd dans votre portefeuille.
À titre d’exemple, citons la très populaire douche à l’italienne. L’un des défis à relever à ce propos concerne l’intégration du système d’évacuation dans le carrelage. La mise en œuvre d’une étanchéité de qualité est un point qui ne retient pas toujours l’attention voulue, une situation regrettable car, dans le cas d’une telle douche à l’italienne, l’étanchéité et par là même la protection du logement contre les infiltrations d’humidité constituent la priorité absolue. Cela devrait donc être une évidence ! L’Arrêté Construction néerlandais impose que, lors de sa réception, une salle de bain soit étanche à l’eau. Et que dire alors des conséquences désastreuses que peuvent entraîner les fuites !
Pour protéger un logement de l’humidité, il convient de réaliser une étanchéité vraiment durable. Tel est le rôle que doivent assurer les carreaux, les joints de carrelage et les joints de mastic. Or, même en pareil cas, il convient de noter que d’autres éléments influencent également l’étanchéité à l’eau finale. Il arrive dès lors que ces trois matériaux n’offrent pas une solution efficace et qu’à terme, l’eau de douche s’infiltre sous les carreaux, voire même sous la chape. Le joint de mastic peut vieillir (il vieillira inévitablement), mais peut également atteindre sa dilatation maximale. Des fissures capillaires peuvent apparaître dans les joints de carrelage. Par ailleurs, la construction dans son ensemble (la structure considérée dans sa globalité, y compris le sous-sol et les évacuations) connaît ses propres mouvements, si bien que le risque de fuite est toujours présent. Aussi, il est souhaitable d’appliquer sur le sol une couche suffisamment flexible, étanche à l’eau et barrière hydrofuge , une couche qualifiée également d’« étanchéité totale ». Plusieurs systèmes existent, le choix final étant influencé par la sensibilité à l’humidité du support ainsi que sa composition. Il peut s’agir d’un produit liquide à flexibilité élevée ou à capacité déformante. Une autre solution consiste à appliquer des mats de désolidarisation conçus spécialement à cet effet. Sans oublier les accessoires prévus pour les angles, les raccords sol-mur et les percements de conduites. Les deux solutions présentent une épaisseur minimale et sont destinées spécifiquement à assurer une barrière hydrofuge sous le carrelage. La colle à carreler y adhère parfaitement, la pose des carreaux ne posera donc aucun problème. Si cette solution représente un investissement en temps et en argent, elle se rentabilisera à terme. Par ailleurs, les salles de bain sont des pièces exposées intensément à l’humidité et assez fréquemment et brièvement à de l’eau à différentes températures. Les infiltrations d’humidité peuvent entraîner une saturation de la finition du sol ou des parois et donner lieu à des moisissures et à des nuisances olfactives. Un autre inconvénient tient à la lenteur du processus, dont les conséquences n’apparaissent qu’à terme. Dans ce cas, il est souvent déjà trop tard.
Il vaut donc mieux prévenir que guérir. C’est pourquoi, nous recommandons toujours d’utiliser ces produits additionnels. Résultat : un client satisfait, qui pourra continuer à profiter d’une salle de bain garantie étanche !
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