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Mortiers de jointoiement à base de ciment

Aujourd’hui, la vaste gamme de pierres naturelles proposées offre de très larges possibilités pour la mise en œuvre d’un magnifique carrelage, dont les joints assurent la finition esthétique. À cet égard, les mortiers de jointoiement à base de ciment enrichi de résines ont été développés pour leurs excellentes propriétés physiques. Outre la meilleure adhérence aux bords de carreaux en émail ou en céramique pleine, ces mortiers présentent une meilleure résistance aux produits chimiques, une flexibilité accrue, une résistance plus élevée aux chocs et, le cas échéant, à l’impact et ne brûlent pas les minéraux du ciment, même en présence de supports et de bords de carreaux fortement absorbants. Compte tenu de leur facteur eau-ciment plus faible, ils sont moins sujets au retrait, sont hydrofuges voire même totalement étanches à l’eau (et offrent dès lors une bonne protection contre les atteintes au support). Ces propriétés offrent de bien meilleures possibilités de nettoyage du joint durci, les salissures ne pénétrant pratiquement pas dans le mortier de jointoiement. Par ailleurs, le joint est moins sensible aux efflorescences et présente une excellente résistance au gel.

Si l’on opte pour des joints colorés, il convient de prendre en compte l’application correcte. Ainsi, la vigilance est par exemple de mise pour les carreaux comportant des pores, les carreaux très poreux et la pierre naturelle (sensible aux taches). Au besoin, il conviendra d’appliquer un traitement de protection sur la surface afin d’éviter que le produit utilisé ne pénètre dans les pores superficiels des carreaux. Avant de procéder au jointoiement, la colle à carreler doit être tout à fait durcie. Sur supports fermés, ce temps d’attente peut être plus long. Un support trop humide peut créer des différences de couleurs dans le joint. Le joint préparé sèche bien plus rapidement qu’il n’y parait à première vue. Par ailleurs, de légères différences de couleurs peuvent apparaître en raison des matières premières naturelles et minérales. Les mêmes couleurs dans une autre qualité donnent une coloration et une réflexion légèrement différentes compte tenu de la différence de granulométrie et d’additifs ajoutés au matériau de jointoiement.


Un outillage propre   

Les outils et l’eau de gâchage doivent être propres (utiliser de l’eau courante claire ou, à défaut, de l’eau en bouteille). En effet, les restes de matériau mélangé précédemment peuvent se mêler au nouveau mélange. Attention aux palettes de jointoiement et aux éponges ayant été utilisées avec une autre couleur ou sorte de produit. Cela peut donner lieu à des variations techniques et optiques, ainsi qu’à des différences de teintes.

En cas de couleurs de joint plus sombres, nous recommandons d’utiliser 2 bacs à éponge (un bac pour l’eau sale, l’autre étant rempli d’eau courante toujours propre). Un nettoyage a posteriori au moyen d’un chiffon microfibres permettra de réduire la quantité d’eau résiduelle (le film aqueux) sur le carreau et le joint. Peu de temps après, on pourra éliminer le voile de ciment avec un chiffon sec ou du papier cellulose. Il est essentiel que le voile de ciment résiduel soit éliminé après le jointoiement.

Changer régulièrement l’eau. Ne pas « nettoyer » à l’eau sale, mais bien à l’eau claire ! En effet, l’eau sale laisse un voile de ciment un peu plus clair, surtout sur les mortiers de jointoiement plus foncés.

Nous venons de synthétiser ici brièvement quelques conseils pour un beau résultat. D’autres conseils à nous soumettre ?

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septembre 29th, 2017 by